Dans 99% des cas, l’être humain se juge innocent quelque soit l’énormité de sa faute, c’est pour cela que la personne que nous désirons blâmer fera mains et pieds pour se justifier et nous condamnera en retour.
Vous allez certainement vous demander , que faire alors quand il faut quand même expliquer à l’autre qu’on est pas d’accord avec ce qu’il dit ou ce qu’il fait ? comment lui faire comprendre qu’il a eu tord ? d’une façon qui ne sèmera ni colère, ni disputes ? Comment dire les mots justes QUAND il le faut et surtout COMME il le faut ?
Rassurez vous, ce n’est qu’une affaire de communication relationnelle.
Comme vous le savez, nous n’avons qu’une seule bouche pour communiquer, et c’est justement CETTE SEULE bouche qui nous permet de critiquer et complimenter les autres.
Comme nous ne sommes malheureusement pas dotés du pouvoir de filtrer ce que l’on divulgue, on est simplement censé contrôler ce que l’on dit…
Et la règle numéro 1 est :
ON UTILISE LE « JE» PERSONNEL ET ON EVITE le « TU » ACCUSATEUR
C’est sur qu’il y’a une différence entre 1- « Tu es juste une menteuse » et 2-«J’ai de la difficulté à y croire», notamment entre 1- « pourquoi tu cries de cette façon ? » et 2-« je préfère qu’on me parle plus doucement » !
Dans les premières de chaque cas, je restituerais symboliquement la violence reçue en répondant à mon tour par la plus vipérine des réponses, ce qui enragera encore plus la personne avec laquelle je communique, peu importe la relation qu’on entretient et la rendra plus désagréable avec moi.
Et dans les deuxième, je me concentrerais plus tôt à baisser le ton de ma voix, et à faire plus d’efforts pour mieux expliquer ce que je veux faire comprendre, ce qui atténuera néanmoins le climat et nous permettra de mieux communiquer et ça : GRÂCE A L’UTILISATION DU « JE » … c’est miraculeusement satisfaisant, vous le savourerez quand vous l’adopterai !
Pour la règle numéro 2 :
ON COMMUNIQUE NOS EMOTIONS
Tout en continuant d’employer le « je » , cette fois ci , on ajoute les émotions parce que c’est aussi un langage !
- « J’ai mal »
- « Je n’aime pas »
- « J’ai peur »
- « Je crains » …
Et j’y prête une attention s’ils me sont concernées, parce que tout le monde sait que faire part de ses émotions n’est pas chose facile pour tout le monde, alors ON ECOUTE les émotions de l’autre, on montre qu’on est présent et qu’on les prendra en compte !
Pour ce qui en est de la règle numéro 3 :
ON NE CRITIQUE PAS
Il y’a trois sortes de critiques : Ceux qui ont de l’influence, ceux qui en ont moins, ceux qui n’en ont pas du tout…Sauf que les deux dernières n’existent pas .
Ainsi la critique provoque la rancune et le pire c’est que ça décourage sérieusement !
Comme on aimerait pas être critiqué, à notre tour, on ne doit pas le faire ; On ne critique pas non plus un état de fait dont on profite également ni les situations où nous aurions agi comme la personne que nous critiquons.
Ps : Il en est aussi de la critique envers soi qu’il faut impérativement laisser tomber, je m’explique : Lors d’une dispute, ne vous autocritiquez pas . Ex : « De toute façon , je n’ai jamais su .. » ou « J’ai toujours été … »
Ca ne vous mènera à rien, soyez-en sur, sauf peut être à laisser croire que vous ne comprenez rien à l’histoire.
Et Finalement
On n’anticipe pas les réponses de l’autre ; On parle et on laisse parler ; On n’insulte pas ; On ne compare pas ; on n’accuse pas ; et on ne fais pas le chantage !
Ainsi, vous pouvez être fière de vous, vous êtes actuellement en mesure de gérer une bonne communication lors d’un conflit. vous adoptez le bon esprit d’un bon intellectuel , et puis bon courage pour la suite !
Et vous ? Comment vous réagissez quand quelqu’un rentre en conflit avec vous ? Vous gardez votre sang froid ? Vous pétez un câble ? Racontez-nous vos anecdotes dans un commentaire, ça ne fera très plaisir !
Cet article est rédigé par Majda, du Blog Conseil Relationnel qui aide les gens à s’instuire dans leur relationnel , à améliorer leur contact avec leur entourage, et à affronter les joies et les malheurs des relations.
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