Au moment d’aborder un tel sujet, je me dis bien évidemment que le thème a été vu et revu, que ce soit sur SBK, dans les magazines de séduction ou même à la télévision.
Le « courage » d’aborder l’autre, c’est un thème qui découle tout simplement de la confiance en soi et cette dernière est sans doute LA disposition psychologique la plus en vogue, la plus recherchée, mais aussi la plus difficile à adopter (notamment pour les grands timides, mais rassurez-vous, j’étais comme vous avant !).
Aborder une fille, que cela soit une parfaite inconnue ou une jeune femme que l’on croise tous les jours sur son lieu de travail ou durant des activités déterminées, c’est toujours un challenge, une situation qui demande de prendre du recul, de s’interroger sur soi, et finalement d’affronter la petite boule qui gagne en taille dans notre estomac avant le moment fatidique.
Du moins c’est la manière dont on perçoit le phénomène alors que nos doutes et nos peurs nous animent, nous poussent à douter de notre potentiel de séduction et de l’impact de notre approche. En vérité, vous le savez, le mécanisme est avant tout psychologique.
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Pour trouver le courage d’aborder une fille qui vous plaît, vous allez devoir intégrer le fait que cela ne relève pas du courage justement. C’est un acte anodin, tout simple. Il n’existe même rien de plus naturel que l’interaction. Le tout est de prendre conscience de votre légitimité et de votre « droit » à prendre la parole.
Sommaire
Aborder une fille qui me plaît : Un exercice tout simple pour contrecarrer la peur du rejet
La peur du rejet, elle est formatée par notre société. La comparaison, l’individualisme, la tendance à la critique gratuite et sans fondements… tout cela prend de l’ampleur au fil du temps qui passe. On en oublie les fondamentaux : l’Homme est un animal social, qui s’épanouit dans l’échange.
Être abordé par quelqu’un, à partir du moment où la notion de respect est présente, cela n’a rien de désagréable. Pourquoi en avoir peur ? Pourquoi se dire instantanément que l’autre nous considérera comme une personne sans valeur, nous repoussera, n’aura aucune once de pitié ou d’empathie envers nous ?
Sans doute car le regard de l’autre est pesant. Il nous enferme dans l’illusion d’un poids qui pèserait sur nos épaules. Comme si nous étions évalués lors de chacun de nos mouvements. Comme s’il fallait correspondre à une norme bien particulière, rentrer dans un moule, suivre un process défini pour séduire. Tout cela, toutes ces croyances erronées, vous pouvez les jeter à la poubelle et je vais vous le prouver.
J’ai pour vous un exercice très parlant et très efficace, que n’importe qui pourra réaliser. Même les plus timides, les plus réservés, d’entre vous. Oubliez tout ce que vous savez sur les openers, les phrases toutes faites ou le besoin de trouver un sujet de conversation avec une jeune femme.
Notre petit jeu de rôle aura pour but de vous prouver que le naturel, votre personnalité, tient lieu et place d’élément central dans la séduction, et que votre façon d’aborder une jeune fille ne compte qu’à titre d’accessoire (d’où l’importance d’éviter d’être lourd).
Une fois votre cible identifiée, choisissez un mot dans votre tête. Un simple mot, aléatoire et sans connotation sentimentale particulière. Personnellement, j’utilise toujours un fruit (on évite la banane, hein !). Moi, je choisis la cerise. En gardant ce mot à l’esprit, approchez-vous de la jeune demoiselle. Regardez là et prononcez-le.
« Cerise ». Que se passe-t-il alors ? En une seconde, vous venez de capter l’attention de la jeune fille, tout en vous éloignant des clichés, des « ouaich t’es bonne, t’as pas un 06 ? ». Nécessairement, votre interlocutrice sera étonnée, surprise et vous demandera de reformuler votre pensée ou en tout cas de la préciser.
À partir de là, c’est à vous de jouer ! Vous venez d’aborder une jeune femme et avez son attention, il vous suffit d’entretenir la conversation. Vous doutez de pouvoir y parvenir ? Faites dans l’honnêteté et l’autodérision ! Quelle que soit votre approche, vous savez que la personne en face de vous a toute la liberté de vous apprécier ou non, de vous trouver attirant ou non, alors autant assumer la démarche.
Moi, j’aime bien rentrer dans le jeu du pataud. Quand on me demande ce que signifie ce mot, je réponds le plus naturellement du monde quelque chose du genre : « Je ne savais pas comment t’aborder, je ne suis pas très doué pour ça… alors je me suis dit que mon goût pour les fruits servirait de point de départ. Tu aimes les cerises au moins ? »
Je ne vous fais pas de dessin. À partir de là, légèreté et humour sont les règles. Posez des questions ouvertes, intéressez-vous à la demoiselle. Elle sera très certainement heureuse d’avoir été abordée de la sorte, plutôt que par un mec qui la déshabille du regard et fait dans le manque d’originalité.
Aborder une fille que me plaît : plus le temps passe, plus le risque est grand !
L’exercice que je vous ai proposé au-dessus découle d’une autre vérité, que vous avez sans doute vérifié des centaines de fois : plus le délai entre votre prise de décision (à savoir la formulation du « aller, je vais voir cette fille ») et votre passage à l’acte est long, moins ce dernier aura de chance d’effectivement avoir lieu.
Traditionnellement, on s’accorde à dire qu’un délai supérieur à 3 secondes prive l’intervention de tout son naturel, de sa spontanéité. Ce qu’il faut en conclure ? C’est que si vous voyez une fille qui vous plaît, vous ne devriez pas vous poser de question et foncer au plus vite.
Comme nous l’avons vu, la nature de votre approche importe peu. Ce qui compte, c’est de rester vous-même. Bien entendu, vous devrez garder en mémoire que votre comportement, votre langage non verbal, influence l’opinion que ce fait votre interlocutrice de vous. Mais ne vous forcez pas à faire quoi que ce soit. Le contact doit sembler facile, et pour cela, il faut simplement éviter de se demander comment on sera perçu.
Plus facile à dire qu’à faire ? Peut-être, mais si vous ne vous y entraînez pas, jamais vous ne dépasserez le stade de la petite boule dans le ventre. La confiance en soi, elle s’acquiert d’abord en prétendant en déborder.
Comme tout principe, c’est la routine, la répétition qui favorise son assimilation en tant que réflexe naturel. C’est en comprenant que techniquement, même si la demoiselle vous regarde de haut et vous traite d’abruti, votre journée ne s’en verra affectée que quelques secondes, que vous pourrez enfin aborder sereinement les demoiselles qui vous attirent.
Aborder une fille qui me plaît : la visualisation est elle aussi efficace
La visualisation est une méthode souvent employée en matière de développement personnel. Il s’agit de s’imaginer en train de réussir, de discuter avec la demoiselle, de la voir sourire et accepter une invitation à échanger les numéros de téléphone.
Si cela peut fonctionner, ce à quoi je pensais est quelque peu différent. Partons du principe que si tout le monde est différent, nous avons une base similaire. Chacun d’entre nous a une enveloppe corporelle et une conscience à l’intérieur de cette dernière. Concrètement, la magnifique jeune fille que vous voyez là-bas, elle fait donc partie de votre espèce. À un chromosome prêt, elle aurait même pu être un homme.
Et bien justement ! Imaginez- là avec des moustaches (même si l’eurovision n’a pas porté chance à l’hexagone), une carrure de camionneur, du poil sous les bras et sentant la sueur datée. Est-elle toujours aussi impressionnante ? Vous fait-elle toujours peur ?
Non ? Et bien c’est le moment d’aller lui parler ! Si la technique peut paraître enfantine, elle a le mérite de replacer les choses dans leur contexte : le physique n’est pas un élément décisif dans la séduction, contrairement à ce que l’on s’obstine encore à penser de nos jours.
Alors même que notre jugement est affecté par ce que nous voyons, nous gagnons à découvrir ce qui se cache derrière les apparences. Et c’est d’ailleurs cela, qui permet de dire que toute personne est capable de séduire. Ce qui compte, c’est l’originalité, la capacité à être soi, à s’assumer, à profiter du moment présent et à le démontrer.
Une fille très jolie pourra vous trouver séduisant simplement car vous l’abordez, et que bien souvent, les hommes sont intimidés par elle. Ou au contraire, en avoir ras le bol d’être considérée comme un morceau de viande et valider votre démarche qui prouve votre délicatesse et le refus de vous placer dans une situation où la sexualisation est immédiate.
Quoi qu’il en soit, j’espère que cet article vous aura ouvert les yeux et que notre petit exercice s’avérera… fructueux ! N’hésitez pas à l’essayer et à revenir partager votre expérience avec le reste de la communauté.
En attendant, laissez-nous un petit commentaire pour nous expliquer vos astuces pour relativiser la peur qui s’immisce en nous au moment d’aborder une fille qui nous plaît.
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