Lorsqu’on est jeune, l’un des exercice les plus difficiles est de parler en public—devant un groupe. Alors si vous souhaitez réussir à communiquer vos idées devant un public enthousiaste, cet article est fait pour vous.
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1. Comment surmonter le trac
Lorsqu’on dit « public » la première chose qui nous vient en tête est « trac ». Mais alors qu’est-ce que ce trac et comment surmonter cette peur?
Le trac c’est cette petite boule qui vous prend du ventre à la gorge. C’est cette peur qui en tétanise plus d’un, lorsqu’il faut prendre la parole devant une foule.
Bonjour,
Le seul conseil que j’ai a donner et un des meilleurs que j’ai reçu….
Je le donne car j’ai lu quelques articles sur ce site.
Et j’apprécie le concept.
Ce conseil me plait.
« Ils peuvent te tuer!!!
Ils ne peuvent pas te manger….. »
C’et vrai pas mal 😉
Bonjour,
Merci Aurélien pour cet article intéressant auquel j’aimerais ajouter quelques contributions en demandant par avance la tolérance des modérateurs pour ce long commentaire.
Lorsque l’on parle à un public, il faut se rapeller que l’auditoire est venu écouter. Donc, il n’est à priori pas hostile. On a quelque chose à dire et tous ces gens sont venus l’écouter. C’est une relation gagnant-gagnant. c’est également valable dans une salle de classe où la plus grande peur de l’auditoire est de s’ennuyer … Selon moi, vaincre le stresss passe par amener une satisfaction au public qui le lui rend en donnant envi à l’orateur de continuer et de recommencer.
À mon sens, le meilleur moyen pour vaincre son stress est la préparation. Lorsque l’on sait de quoi on parle, on ne craint pas les blancs et on est plus sûr de soi-même. Aurélien, le problème des orateurs ennuyeux que tu évoques dans ton article vient souvent de l’apprentissage du texte par coeur ou de la lecture des supports (notes, projection vidéo …) Le support ne doit être qu’à peine rédigé (deux trois phrases par slide, pas plus) et ne servir qu’à garder le fil. Si on a des notes écrites plutôt que projettées (c’est typiquement le cas des exposés de classe), l’ideal est de n’écrire qu’un plan détaillé que tout le monde aura (on le distribue avant l’exposé) Comme cela, tout le monde garde le fil et voit que l’exposé va quelque part. De plus, cela permet de créer un effet d’annonce qui maintient l’attention des auditeurs. Comme on n’a pas appris par coeur et que l’on ne dispose que de notes partielles, on n’aura pas le choix que de savoir de quoi on parlera et là, tout l’exposé consistera à raconter une histoire (Et les gens adorent les histoires !) En d’autre terme, on ne récite pas par coeur, on parle avec son coeur 🙂
Après, il y a des trucs comme:
– Commencer l’exposer par se présenter et présenter rapidement pourquoi on intervient (même si cela semble évident ou si cela a déjà été dit) Cette petite présentation aide les gens à se reconnecter au contexte et captera leur attention. Si l’on parle dans le cadre d’un exposé de classe alors l’intervention est toujours reliée à un cours antérieur, ou à un livre qui a été étudié … On peut introduire l’intervention aisément en une phrase ou deux. Il faut toujours introduire correctement son sujet, c’est à dire exposer pourquoi ce que l’on va dire est important et mérite d’être écouté et où on compte emmener le public. L’intérêt du public montera et notre stress diminuera d’autant. Se présenter aide aussi à vaincre le trac car les premiers mots sont les plus difficiles à prononcer. Se présenter permet d’entrer gentilment dans le bain. Là encore, une bonne présentation personnelle se prépare et doit être courte.
– Comme les premiers mots sont les plus difficiles, il faut donc les rendre faciles. Parler à un auditoire de 100 personnes ou à une classe, c’est la même chose ! On commence par une personne qui nous semble plus sympathique ou plus attentive, puis on glisse et on appuie le regard sur chaque personne comme si tout ce que l’on disait lui était adressé personnellement. Regarder le mur, avoir le regard fuyant, regarder ses chaussures … sont des attitudes à bannir pour deux raisons. Tout d’abord le mur ne donne pas de retours positifs et n’aide pas à être convainquant et regarder ses chaussures donne un air soumis qui n’aide pas à convaincre le public que ce que l’on a à dire est important; ne dit-on pas « parler à un mur » lorsque l’on parle à quelqu’un qui ne veut pas écouter ? Parler à un publique, ce n’est pas parler à tout le monde, c’est parler à chacun. Donc pas de regard global non plus car personne ne veut être personne.
– Il y a une autre raison pour laquelle il est positif poser son regard sur chacun. Pour regarder chaque personne il faut se tenir droit et garder la tête haute; cela permet d’avoir une bonne posture corporelle et de bien respirer car une mauvaise respiration accélère le coeur et augmente le stress. Il en est de même avec le regard fuyant qui est plus anxiogène qu’autre chose. Pour mieux appuyer son regard, on se déplace … Tu en as bien parlé Aurélien.
– Comme avoir une bonne respiration permet d’avoir un rythme cardiaque moins rapide et diminue le stress, on comprends aisément que parler à un rythme posé est important. L’idéal est de parler sur le ton de l’explication, le même que l’on utiliserait pour expliquer quelque chose à sa grand-mème. Notre grand-mere nous écoute lorsque l’on lui parle, le public aussi … Parler à un rythme raisonnable permet aussi d’aménager des pauses.
– Le blanc n’est pas un ennemi, c’est un allié ! Aussi, penser à amener un petite bouteille d’eau est souvent une bonne idée. Boire aide à ouvrir la gorge et à se débarrasser de la sensation de noeud dûe au stress. En plus, cela montre que l’on prend son temps, que l’on est à l’aise et cela renforce notre présence sur le public. Si l’on n’a pas d’eau, on peut aussi s’arrèter de parler, tout simplement, le temps d’un court silence que l’on utilise pour bien respirer tout en gardant le contact visuel avec le public.
– Parfois, certaine personnes ne sont pas intéressées. Certains peuvent regarder leur montre et même écouter si elle n’est pas arrétée comme tu l’as mentionné Aurélien. Je ne suis pas d’accord avec toi pour dire que cela est un problème. À mon sens, il faut tout simplement ignorer ces marques de dédain (car cela en est !) Ces gens ont fait le choix de s’ennuyer alors que quelqu’un prend son temps pour exposer quelque chose. Il auraient pu apprendre quelque chose, ils auraient pu ne pas venir, il auraient pu utiliser leur énergie à meilleur escient … C’est leur problème, pas celui de l’orateur qui ne parle que pour ceux qui écoutent. En les prenant en compte, on se stress et on communique cette angoisse au public qui pourrait même se demander ce que cette personne fait de si intéressant … En cas d’interruption ou de question avant la fin du discour, il est possible soit de répondre très brièvement, soit de dire que les réponses ariveront en leur temps au court de l’exposé et que, dans la cas contraire, une période de réponse est prévue à la fin. Cela a deux effets, tout d’abord on n’ajoute pas de stress à celui de la prestation orale, ensuite, cela permet à l’orateur de réaffirmer son autorité sur le public. En gros, on lui dit : « Ici, c’est moi et moi seul qui doit être écouté ! » Il faut interrompre l’interruption. Bien sûr, on peut créer des échanges avec le public et ainsi permettre la création d’une proximité et renforcer l’impact du discour, mais dans ce cas, c’est l’orateur qui donne la parole, personne ne la lui a pris.
Pour conclure, le stress disparaît au cours de la prestation orale, pas avant. Tous les êtres humains ont le trac et l’expérience n’y change pas grand chose. Tous les grands artistes ont le trac, c’est naturel et ca se gère. Les trucs ne remplacent pas une bonne préparation, ils ne viennent que la soutenir et le public n’est en aucun un ennemi, il est la motivation première de l’exposé et on peut sans soucis s’appuyer dessus.
Aurélien, je te remercie encore pour ton article intéressant. Je me suis permis un long commentaire pour donner quelques trucs que l’on m’a appris au cours du temps et que j’aurais aimé apprendre plus tôt.
Et tu as bien fait car ton commentaire est très intéressant 😉
Bonjour!!! Pour pour pouvoir captiver les gens lors d’une discussion, je plonge dans les idées que j’avance c’est à dire je les vis. Les gens m’ecoute avec beaucoup plus d’attention. Avec les differents points que je viens d’apprendre avec votre article, je vais tres prochainement ameliorer mes competences surtout Avec les filles :). Merci
Bonne chance et donne nous les retours alors 😉
Moi je me dit qu’il n’y a personne dans la salle et rien ne vas m’arriver.Puis d’une assurance et d’une intonation à la Herve dans Suits je commence mon discours.Et tout le monde l’apprécie.
lorsequ’ont aborde le sujet de parler en public le meilleure conseille que je puise partager avec vous est
« si vous dite les chose comme si c’était la premiére et la dérniére fois comme si vous avez la chance de le dire alors tous le reste va venir naturellement. »