Vous l’avez remarqué, l’amitié, c’est en quelque sorte le « thème de l’automne » sur SBK. On en comprend d’ailleurs aisément la raison : sans cercle social développé, l’esprit proactif du séducteur est remis en question. Et puis matériellement, c’est lui qui sous-tend l’idée de confiance en soi et de sécurité. Les amis, c’est sacré !
Le problème, c’est que les vicissitudes du quotidien ne nous permettent pas toujours d’entretenir un large cercle d’interactions profitables. Timidité, peur du regard de l’autre, manque de temps ou isolement psychologique… les causes de la solitude sont nombreuses. Ce que je vous propose aujourd’hui, ce sont 3 astuces pour améliorer votre crédibilité en tant qu’interlocuteur. De quoi se faire rapidement plus d’amis, et trouver le soutien nécessaire au renforcement constant de votre personnalité.
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Sommaire
Trouver des amis : Le principe d’engagement personnel
C’est une vérité quasi indiscutable, on a tendance à plus apprécier les personnes qui semblent pouvoir faire quelque chose pour nous, nous apporter un élément nous faisant défaut. Après tout, nous ne sommes que des êtres humains et l’égoïsme est difficile à intérioriser.
Ceci étant dit, il est une manœuvre communicationnelle qui permet justement de s’ériger en tant que potentiellement apte à répondre aux besoins d’autrui, sans nécessairement empiéter sur sa propre affirmation personnelle.
Cette dernière consiste en une « proposition de résolution » d’un problème mis en avant. Grâce à des questions ouvertes et une écoute active au moment où vous rencontrerez des inconnus, vous pourrez déceler certains aléas pouvant être soldés par la notion d’entraide.
Du collègue qui aurait bien voulu boire un verre, mais qui ne pourrait alors attraper son train pour rentrer chez lui, à l’inconnu qui décline une invitation par manque de moyens financiers en passant par la jeune femme qui ne trouve plus son chemin… une implication de votre part peut faire évoluer un rapport a priori éphémère et rapide en un début de relation de confiance.
Ainsi, vous pourrez proposer de ramener le premier en voiture (vous permettant alors de sympathiser pendant le trajet), d’inviter le second à vos dépens (à condition d’en avoir les moyens et d’estimer que la personne en vaut le coup, évidemment) ou encore d’accompagner physiquement la troisième jusqu’à l’endroit recherché.
Contrairement à ce que certains pensent, non, l’altruisme n’engendre pas l’adoption d’un positionnement de dominé. C’est en fait une preuve formelle de votre désir de partage, de votre volonté de creuser l’échange en cours.
Cette notion de « service » peut être décisive lors de la mise en évidence de nouvelles amitiés. Elle permet d’entrée de jeu de démontrer une certaine générosité et une acceptation de l’interaction. Un point toujours décisif quand il s’agit d’évoluer au contact d’autrui.
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La personnalisation des échanges verbaux
Pour que vos nouvelles connaissances aient un sentiment d’épanouissement à vos côtés et vous incluent dans leurs cercles sociaux, vous devez être capable de leur montrer votre intérêt à un degré personnel.
Comme vous le savez, l’interaction sociale est ainsi faite que vos réactions influencent l’image que vos interlocuteurs ont d’eux-mêmes. En leur permettant de se sentir importants, écoutés et admirés, vous enclencherez un mécanisme réciproque.
Ainsi, veillez à toujours inclure des demandes précises lors de votre questionnement adressé à une personne en particulier. Soyez du genre à demander des avis et opinions personnelles avant d’émettre des jugements.
Plus vous aurez cette capacité à insister sur l’apport dont vos échanges vous gratifient, plus les individus concernés auront tendance à vous avoir à la bonne.
Concrètement, vous éviterez donc de toujours tout ramener à vous dans une discussion. Votre objectif, c’est d’entretenir le dialogue en vous positionnant de manière à essayer de décrypter les expériences partagées par vos interlocuteurs.
La faculté à aborder les domaines correspondant à l’expertise des personnes rencontrées en les questionnant sur leurs propres péripéties permet de créer un lien psychologique et intellectuel fort, d’où découle la notion de confiance.
Le refus du solennel
Pas toujours facile de s’adresser à des personnes que l’on ne connaît pas… d’autant plus si le but est de tisser un réseau social. On n’a peur d’être trop réservé ou au contraire trop « audacieux » dans sa communication.
À ce niveau-là, j’ai arrêté de me prendre la tête depuis bien longtemps. Banquier ou boulanger, je ne fais pas de différences. C’est vrai, en s’y intéressant de près, on s’aperçoit que nos formulations évoluent selon l’idée que nous nous faisons de nos interlocuteurs.
On sera alors plus respectueux avec un « officiel » (vendeur, conseiller…) qu’avec une personne lambda dont la légitimité ne semble pas surpasser la nôtre. J’essaye de refuser cette manœuvre qui reste basée sur le préjugé et le contrefait.
D’une manière respectueuse, j’égaye souvent la conversation avec un trait d’esprit ou une observation cocasse afin de faire descendre la tension. Ça marche plutôt bien… je compte dorénavant dans mes amis le vendeur de canapés qui m’a refourgué mon sofa !
Le truc, c’est simplement de dissocier fonction et personnalité. Quand j’étais fonctionnaire déjà, j’étais le seul à tutoyer mon responsable. Un jour on m’a même dit « mais t’es fou, c’est un grand avocat à la cour de Paris »… Et alors ? Ça l’empêche de se marrer à une bonne blague, de suivre le foot ou d’aimer mater les filles ?
Si la politesse est un must, rien ne sert de faire dans le pompeux. Utiliser l’humour et la légèreté, c’est aussi prouver à vos interlocuteurs que vous les pensez assez intelligents pour suivre le mouvement !
La réflexion du jour n’a pas pour objectif de vous fournir des techniques particulières ou des idées de sorties. J’ai déjà rédigé deux autres articles plus concrets, plus attachés à décrire le terrain. Non, notre raisonnement ici déroulé se situe surtout au niveau des enjeux et des obligations personnelles d’une interaction pouvant faire naître l’amitié. J’espère donc qu’il aura été utile dans ce sens.
Qu’en est-il pour vous ? Avez-vous des méthodes ou des observations pouvant aider à l’amélioration des qualités relationnelles des autres lecteurs ? N’hésitez pas à partager !
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