L’effet communautaire, normalisant
Le groupe est une notion archaïque. Né d’un besoin primaire et irraisonné de se sentir exister dans les yeux de l’autre, il n’a jamais été aussi fort, de facto, qu’aujourd’hui. Cela peut sembler paradoxal puisque notre société se proclame celle de l’individualisme. Les immenses mouvements de masse dont nous sommes quotidiennement témoins ou sujets s’amplifient exponentiellement avec l’augmentation de la population et les possibilités toujours croissantes d’échange entre les personnes. Les communautés virtuelles en sont une autre représentation et une nouveauté inédite. L’avènement de la toile a permis à de nombreux utilisateurs de se réunir autour de sujets qui les passionnent, au-delà de leurs différences, de leurs peurs et de leur éloignement géographique.
Le groupe
Le groupe fait peur, par son nombre, sa puissance et surtout à cause de son potentiel, mais aussi il rassure. Une personne acceptée dans un groupe en devient membre, et si elle respecte les conventions implicites et explicites, elle verra son comportement et ses choix approuvés par les autres membres.
Cette approbation donnera non seulement une légitimité à ses actions et ses pensées, mais aussi à son existence toute entière. L’image qui lui sera renvoyée d’elle-même sera celle qu’elle a souvent cherchée sans jamais pouvoir l’obtenir. Elle aura alors la possibilité de s’en servir comme la photo d’un disparu, le modèle superficiel et incomplet qui lui permettra pourtant de rapprocher son être intérieur de ce à quoi qu’elle a toujours voulu ressembler, qui lui permettra en somme d’accomplir un des buts les plus important de sa vie.
En effet, que sommes-nous sinon l’image qu’autrui nous renvoie de nous-même ? En plus de se trouver elle-même, cette personne au cœur de son groupe trouvera rapidement une famille, des amis, et peut-être même le jumeau, l’être parfait, l’âme sœur de Platon dont elle a toujours rêvé depuis son enfance. Et si le groupe ne correspond finalement pas à ses attentes, rien ne l’empêche de la quitter et d’adhérer à une autre, plus satisfaisante pour elle.
Nombreux yeux seront ouverts par cet article si l’ouïe y sera … A vrai dire c’est un résumé très plaisant à lire de personnes ayant sacrifiés du temps, de l’imagination, et ayant ‘affronter les peurs & limites et ce pour en faire un conseil MAGISTRAL pour ceux qui n’ont pas eu l’occasion d’apprécier leurs développements personnels et surtout qui ne connaissent pas grand chose sur la sociologie et la psychologie et la relation entre les deux, l’homme vit en communauté, sans ce ou en serait l’humanité ?
Trés belle écriture!
Cet article qui fait l’apologie de la différence est intéressant. Dans la théorie, il est claire que les communautés gagneraient toutes à fonctionner ainsi. Mais trop de différence ne tue pas t-elle la différence? Si un nouveau souhaite apprendre à séduire, il aura besoin d’un fil conducteur, d’un objectif à atteindre. Cet objectif se doit être palpable, et pour cela, le débutant a besoin d’un modèle qui marche, ou qui du moins semble marcher avec une grande partie de la communauté.
Je pense que dans un premier temps, une étape d’imitation est nécessaire et quand vient le moment où l’estime personnelle atteint un seuil correct. Après cela, je suis d’accord, la différienciation et la prise de recul devient nécessaire.
Cet Article a une tournure tres scientifique, assez differente des autres de ce site, il serait peut etre bon que son auteur le signe.
Je suis assez d’accord avec la vision du groupe proposée dans ce texte.
Le marginal attire (et pas que les femmes) ou effraie mais dans tout les cas il provoque une emotion forte loin de l’indifférence.
D’un autre coté il est tres rassurant d’appartenir a un groupe, c’est meme un besoin presque vital pour l’etre humain.
Rien qu’une petite bande d’amis est structurée il y a ceux qui prennent les decision et ceux qui les suivent.
Cela n’est pas plus mal, un « suiveur » peut etre quelqu’un de tres interessant et un exelent ami.
Le compromis proposé par l’article est d’appartenir a un groupe « caché » (en l’occurence celui des seducteurs) or a mon avis, c’est une mauvaise methode car l’on a tres peu d’importance dans ce groupe, l’on est un element remplacable.
A chacun de faire son propre compromis
j’aime l’article
@ Jall :
la communauté des séducteurs est assez spéciale, elle t’ouvre plusieurs portes et surtout celle de l’INNOVATION ( opners, Neg, ou même les test psychologique …) et elle ne fais pas de la séduction une priorité, elle se focalise plutôt sur le développement personnel ;)
@ lebriquet :
ton modèle sera un homme qui te connais bien, qui sais prendre des risques, qui affronte la réalité et ses peurs, qu’il OSE & ASSUME ! et qui n’est autre que TOI ( quand tu t’y mets à la pratique ;) )
bravo pour l’article…c’est tout!
Bien dit Alpha-Man!
La séduction n’est pas seulement apprendre à parler aux femmes avec succès, mais c’est surtout contribuer à notre propre développement personnel et on se rend compte petit à petit qu’on franchit ses limites et qu’on se surpasse.
Merci pour vos commentaires.
J’ai écris cet article en partenariat avec des amis issus respectivement des domaines de l’anthropologie et des sciences cognitives.
Aloïs, coach BecomeInSeduction
@Alpha-man
Je vois où tu veux en venir. Le chemin du facile consiste à choisir un modèle qui n’est pas nous même et qui nous ménera tôt ou tard à une déception.
Tandis que, si au préalable, on se cré intérieurement un vrai modèle , on se sera jamais déçu car il est de notre ressort de le créer comme nous le souhaitons exactement.
Merci pour l’éclaircissement :)
trés bel article même si de nombreux aspects ont été omis dans cet article.Un bon début quoi qu’il en soit qui permettra aux lecteurs de se poser des questions , base de tout développement personnels.
sa devient de plus en plus comercial c’est ce que j’aime pas
Ping : 3 Petites Astuces Pour Mieux Communiquer En Cas de Conflit | SeductionByKamal.com
J’aime bien
Salut Kamal . Pourrais-tu faire un jour un article intitulé « être moins différent pour mieux séduire ».